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Union Générale des
Travailleurs de Côte d'Ivoire
Siege Social
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Declaration de L’UGTCI:

CAMPAGNE SUR LE SOMMET DU G8 ET G20
POUR TENIR LA PROMESSE DE L’ACCES UNIVERSEL

 

L’engagement à assurer « l’Accès Universel » à la prévention, au traitement, aux soins et à l’appui en matière du VIH et de SIDA a été pris par suite des revendications d’un mouvement des membres dévoués, très organisés, éclairés et innovateurs de la société civile dont l’organisation des PVVIH.

Ces militants et militantes ont tout simplement refusé de se faire dire « non ». Ils ont toujours demandé « pourquoi » et ont cherché « comment arriver à leur fin. On peut donc affirmer haut et fort que la campagne visant à obtenir un « engagement mondial » à l’égard de l’Accès Universel est un exploit que la société a réalisé durant ce siècle.
Cette société civile a pris à son compte la volonté politique des institutions mondiales à faire face aux problèmes mondiaux tels que les questions d’éducation, de pauvreté du genre et du changement climatique, en relançant le débat qui s’était enlisé depuis 30 ans sur le sujet de la santé dans le monde.
En observant le pari des grandes puissances du monde, nous nous permettons d’indiquer les grandes lignes des promesses faites en termes d’objectifs du millénaire pour le développement (OMD).

En 2005, pendant le sommet du G8 tenu à GLENEAGLES, Ecosse, les gouvernements des pays développés se sont engagés à établir et à mettre en œuvre un programme de prévention, de traitement, de soins et d’appui en matière de VIH, en vue d’instaurer l’accès universel en faveur des personnes qui en ont besoin et cela au plus tard en 2010.
Pour cela, ils ont consenti de travailler par l’entremise de l’ONUSIDA, de l’OMS et d’autres organismes internationaux. Certaines organisations philanthropiques et le secteur privé ont été sollicités pour un appui susceptible d’aider les pays à revenu intermédiaire et ceux sous développés.

Dans la même année, l’Assemblée Générale de l’ONU a entériné cet engagement pris à Gleneagles pour demander aux pays membres du G8 d’exécuter cela de la façon suivante : Par des processus transparents et sans exclusive, fixer des objectifs nationaux ambitieux y compris des objectifs intermédiaires de 2006 en 2008.
Dans cette optique, la question de l’accès universel a dominé le milieu des politiques mondiales sur le VIH/SIDA.

L’accès universel étant défini comme une action ciblant toutes les personnes dans le monde entier et, comprenant un large éventail de services tels que l’éducation, les consultations, les soins plurisectoriels ainsi que l’appui aux différents services de santé tout comme le financement des médicaments génériques ;
*Prévenir la transmission du VIH ;
*aider les personnes vivants avec le VIH, leurs familles et les personnes qui leur fournissent des soins à même de les maintenir longtemps en vie avec leur statut sérologique positif et en retardant les maladies associées au SIDA.
*aider les familles infectées par le sida à réduire les effets de la maladie et de la mort sur leurs ménages et leurs communautés.

C’est dans ce contexte que les syndicats apprécient certes, l’atteinte de l’objectif de faire bénéficier à 3 millions de personnes, d’un traitement anti-retroviral. Toutefois, les pays sont encore loin d’avoir atteint leurs objectifs relatifs à l’Accès Universel puisque environ 2,7 millions de nouvelles personnes ont été infectées en 2008 et, qu’environ 11 millions d’autres qui sont dans le besoin sont dans l’incapacité de recevoir de l’anti-retroviral. Il y a lieu d’avouer l’insuffisance des ressources affectées et qui fonde la principale raison pour laquelle il est peu probable d’atteindre l’objectif de l’accès universel au cours de l’année 2010 déjà entamée.

C’est pourquoi, il parait impérieux de demander au premier Ministre STEPHEN HARPER de convaincre les pays du G8 qui, à eux seuls détiennent 65% de l’économie mondiale dont ils discuteront l’orientation face aux enjeux mondiaux.
En claire, la CSI-AFRIQUE et ses affiliées de Côte d’Ivoire attendent, comme tous les pays à revenus intermédiaires et ceux sous-développés que le G8 dresse un plan global assorti de délai précis et indiquant une affectation de ressources aux fins d’atteindre l’accès universel promis à Gleneagles.

En termes de suivi et d’évaluation de l’atteinte des objectifs et de réalisation de progrès, l’UGTCI se félicite des 8 indicateurs fournis par la session extraordinaire de l’A.G des Nations Unies sur le VIH/SIDA, notamment le système d’information sur la riposte des pays employé par l’ONUSIDA pour contrôler et évaluer les réponses nationales au SIDA.
Pour terminer, l’UGTCI voudrait faire un clin d’œil sur l’accès universel et les droits humains. La société civile a indiqué le besoin pressant d’assurer l’accès universel à la prévention, particulièrement dans le cadre des groupes marginalisés tels que les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes, les travailleurs du sexe et les utilisateurs de drogues injectables qui ont tous un accès restreint à l’éducation, à la prévention, aux soins et l’appui nécessaire en matière de VIH.

De plus, les pratiques culturelles continuent de vulnérabiliser les femmes et les jeunes filles qui, faute d’information, d’éducations appropriées ne peuvent pas négocier des pratiques sexuelles à moindre risque.
Les violations des droits de la personne continuent de nuire aux personnes les plus vulnérables et favorisent la stigmatisation et la discrimination.
Nous conformant à la déclaration politique sur le VIH/SIDA a adopté par l’ONU en 2006, le droit de ne pas faire l’objet d’une discrimination, le droit à l’intimité, le droit à la liberté de circulation et autre, le droit à l’éducation et à l’information et, le droit à la santé devraient être respectés en tant que droits humains. Et, nous pensons que les groupes en question doivent pouvoir exercer tous ces droits.

                                                         


  Fait à Abidjan, le 26 Mars 2010
P/LE COMITE EXECUTIF
ADE-MENSAH François
Le Secrétaire Général
 
 
 
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